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À première vue, ce n’est qu’une boîte de conserve

Camion de touriste, installé dans ma réserve

Qui aurait cru que c’était un incubateur à rêves

J’ai vu des gens y entrer et en sortir tout émerveillés

Simplement pour jaser et être écoutés

D’autres qui avaient de grandes idées

Des pensées à animer et des rêves à filmer

Est-ce possible de faire autant en si peu de temps?

J’ai vu de la musique et des chansons

Devenir  images de leur propre imagination

Ces sourires et cette fierté qu’on ne peut effacer

De leur travail acharné et leur temps donné

Un grand merci, à l’équipe du Wapikoni

Qui sûrement ont changé bien des vies

Pour votre grande contribution à nos nations

Et j’espère, aux futures générations

En fin de compte, c’était une boîte de conserve de rêves….

 

 

Réal jr Leblanc, coordonnateur local

Escale Uashat Maliotenam, 2010

 

 

 

Ce poème qui me touche beaucoup a été écrit récemment par un jeune coordonnateur innu, du Wapikoni mobile à Uashat Maliotenam.

 

 

Tout le monde aspire à ce que leurs rêves deviennent réalité. Pour certains cependant, il faut réapprendre à rêver. Leurs rêves ont été brisés par une grande épreuve ou ils ne se sont jamais concrétisés.

 

 

Pour les jeunes des Premières Nations, la « boîte de conserve de rêves » du Wapikoni mobile, c’est parfois la lumière au bout de la route. Au bout des routes. Ces longues  routes qui sillonnent le Québec, celles qui longent les lacs et traversent les forêts de ceux qui étaient là avant nous.

 

 

 

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Nomade comme les Premières Nations l’étaient jadis et comme certains le sont encore, le Wapikoni mobile, ce studio mobile de cinéma et de musique sur roues, roule vers les quatre points cardinaux où se trouvent les lointaines communautés où les autochtones sont en quelque sorte « prisonniers politiques ». Ce studio ambulant va vers eux avec des armes de poing à son bord : caméra, micros, ordinateurs, logiciels de montage.

 

 

Ainsi outillés, les jeunes apprennent à raconter des histoires, les leurs, des faits vécus, des drames mais aussi leurs joies et leurs espoirs. Et comme les images valent mille mots et sont universelles, leur esperanto visuel traverse les lacs, les forêts et les frontières, voyagent  jusqu’à nous et ouvrent les portes et les cœurs. Leurs films sont leurs porte-voix et leur voix retentit ainsi partout. On ne peut plus les ignorer. On doit se souvenir qu’ils existent et qu’ils sont riches d’une culture millénaire. Et comme, en plus, ils sont libres et talentueux, leurs films, traduits en plusieurs langues, sont sélectionnés dans plusieurs festivals où et ils raflent des prix. Quarante et un prix à ce jour, récoltés dans des festivals, à différents endroits du globe.

 

 

Si vous souhaitez vous rapprocher de cette culture dont ils se font les ambassadeurs, si vous souhaitez les rencontrer et nouer des liens amicaux avec ces héritiers des premiers occupants du territoire, si vous souhaitez être émus ou rire avec eux et faire partie du grand mouvement de fraternité qui se tisse actuellement, venez au  lancement de leurs films, lundi le 18 octobre prochain, à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des Sciences de l’UQAM (175, ave du Président-Kennedy, Montréal). Leurs courts-métrages, beaux et inspirants comme eux, vous y seront présentés.

 

 

À 17 h 30, ils seront là pour vous accueillir, timides, courageux et fiers. Vous serez là pour les applaudir, pour leur donner foi en eux, en la vie et en l’avenir qu’ils sont entrain de construire en renouant avec leurs racines et leur histoire et en s’ouvrant au monde, à nous.

 

 

Manon Barbeau

Fondatrice du Wapikoni mobile

 

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